Après un premier tableau présentant le vignoble, venons-en au raisin. Il est le fruit de toutes les attentions viticoles depuis le printemps jusqu’à l’automne.
Un Valaisan n’aurait jamais osé publier un titre, même métaphorique, comme Les Raisins de la colère – roman de John Steinbeck paru en 1939 qui se déroule dans l’Ouest américain lors de la Grande crise de 1929. Non pas que le Valais n’ait enduré la détresse économique alourdie de désastres climatiques qui cadre le récit romanesque de Steinbeck. Mais bien car le raisin a été et demeure une source essentielle de développement économique et de lien social. Le Valais chérit et célèbre donc le raisin sous toutes ses formes, parfois avec excès…
Le raisin
Le raisin se décline en de multiples cépages, formes et couleurs. On ne présente plus le Pinot et le Fendant, tous deux implantés en Valais au 18e siècle en provenance de France. La Syrah, elle, ne s’établit en terre valaisanne qu’au 20e siècle.
Certains cépages sont ancrés dans plusieurs siècles de culture viticole en Valais, tels l’arvine, l’humagne, la rèze, le muscat, le païen ou encore le cornalin. Ancien Rouge du pays, le vénérable cornalin a faillit disparaître avec l’essor des cépages modernes au début du 20e siècle avant de retrouver une nouvelle vigueur dans les dernières décennies.
Les férus d’œnologie trouveront d’autres sources de connaissance. J’ai voulu présenter ici le raisin, accessoirement aussi le cep et son feuillage, sous un angle esthétique. Une perspective moins documentaire que personnelle et subjective. Mon portfolio mêle donc des tonalités naturelles de la vigne valaisanne à d’autres plus travaillées. A vous désormais d’apprécier cet essai photographique.
Bien à Vous,
